Cette Voix qui est la nôtre, juin 2008

Volume 26, Numéro 3

Comité des transports

Le point sur le cas «une personne, un tarif»

La Cour fédérale d'appel a débouté Air Canada et West Jet dans leur appel de la décision positive rendue par l'Office des transports du Canada (OTC) en ce qui a trait à la plainte «Une personne, un tarif». Vous vous en souvenez sans doute, l'OTC avait statué que les passagers handicapés ayant besoin d'un siège supplémentaire pour accommoder leur déficience n'auraient pas à payer de tarif supplémentaire. La Cour d'appel fédérale avait aussi accordé les dépens au CCD. Le CCD a appris que les compagnies aller tenter d'interjeter appel auprès de la Cour suprême du Canada.


Comité des droits de la personne

Des groupes réclament le rétablissement du Programme de contestation judiciaire

Une coalition de groupes en quête d'égalité, incluant le CCD, a demandé au gouvernement du Canada de s'assurer que son entente avec la Fédération des communautés francophones et acadiennes vise également le rétablissement des fonds du Programme de contestation judiciaire pour les groupes linguistiques minoritaires et pour les groupes en quête d'égalité. «La Coalition se réjouit de savoir que les groupes linguistiques minoritaires auront à nouveau accès au système judiciaire, a déclaré Shelagh Day de l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale. Mais ne rétablir que la composante droits linguistiques et continuer à refuser aux groupes et particuliers en quête d'égalité d'accéder audit système, va à l'encontre des objectifs de justice et d'équité. Le gouvernement du Canada doit donc rétablir le financement intégral des deux composantes du Programme de contestation judiciaire.»

Selon les groupes, l'abolition du financement du Programme de contestation judiciaire n'a fait que saper l'intégrité du système judiciaire. «Des droits privés de toute possibilité d'application ne sont pas des droits», a ajouté aujourd'hui Victor Wong, du Conseil national des Canadiens chinois. Le gouvernement canadien doit agir rapidement pour rétablir complètement le financement du Programme de contestation judiciaire et regagner la confiance des groupes linguistiques minoritaires et des groupes en quête d'égalité.»

«Le Programme de contestation judiciaire est un élément fondamental de l'accès des Canadiens et Canadiennes à la justice et à un système efficace de protection des droits constitutionnels, a précisé Marie White, présidente du Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD). L'exécution pertinente exécution des garanties juridiques est valable pour tous, pour tous les groupes et pas seulement pour les plus riches.»

Le Programme de contestation judiciaire a été créé en 1978 avec pour mandat spécifique de promouvoir l'accès à la justice et, plus particulièrement, d'aider les minorités de langues officielles à mener à terme d'importants litiges de nature linguistique. Suite à l'entrée en vigueur de la Charte en 1982, le mandat du Programme a été élargi pour inclure le financement des causes fondées sur les droits linguistiques garantis par la Charte. En 1985, lors de l'entrée en vigueur du droit à l'égalité, le mandat du Programme a été à nouveau élargi afin de viser les groupes militant pour l'égalité et le multiculturalisme.

Tous les partis politiques nationaux sont résolus à rétablir le financement du Programme de contestation judiciaire. Ce Programme a appuyé des contestations et des interventions d'importance nationale, qui ont façonné et promu la jurisprudence portant sur le droit à l'égalité au Canada – une jurisprudence respectée sur le plan international et source d'inspiration pour plusieurs pays. Ainsi, le Programme a appuyé des causes comme le recours contre la Loi sur l'imposition d'une taxe d'entrée pour les immigrants chinois et le Chinese Exclusion Act; la criminalisation de la pornographie décrivant les actes sexuels de manière préjudiciable pour les femmes et les enfants; la modification des prestation d'assurance-emploi discriminatoires envers les parents d'enfants handicapés; l'élargissement de la définition du mariage pour inclure les unions de personnes du même sexe; la contestation de la décision de VIA Rail d'acheter des wagons de passagers usagés, non accessibles; la constitutionnalité de dispositions du Code criminel relatives à l'usage de la force pour discipliner les enfants; la discrimination systématique contre les Canadiens-Africains dans le système pénal; l'effet des certificats de sécurité sur les communautés raciales; les droits liés au statut d'Indien et le droit de vote des détenus des prisons fédérales.

Rencontre avec la Commission canadienne des droits de la personne

Le 27 mai 2008, le comité a rencontré des représentants de la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP), notamment la présidente Jennifer Lynch. Ils ont commenté le rapport de l'étude du CCD sur la pertinence du nouveau modèle d'affaires de la CCDP vis-à-vis des besoins des personnes handicapées. La Commission s'est déjà attaquée à certaines préoccupations dégagées par le CCD dans sa recherche. À la fin de la réunion, les deux parties ont convenu de maintenir le dialogue instauré, soit par conférences téléphoniques, soit par des rencontres en face à face.

Un jugement décevant

La Cour fédérale a cassé l'arrêté prononcé par le Tribunal canadien des droits de la personne dans l'affaire Brown. Ce jugement déçoit énormément le CCD qui était intervenu auprès de la Cour.

photo Jum Derksen in wheelchair at base of stairs

Jim Derksen contemple l'inaccessible escalier York

Le cas Brown a fait l'objet de contrôles judiciaires. Le premier visait le jugement du Tribunal canadien des droits de la personne qui avait statué que la Commission de la capitale nationale (CCN) et le ministère des Travaux publics avaient fait preuve de discrimination envers Bob Brown en n'assurant pas un accès universel à l'escalier York d'Ottawa. Le deuxième contrôle judiciaire visait la décision du Tribunal canadien des droits de la personne qui stipulait que le ministère des Travaux publics avait agi de manière discriminatoire à l'égard de M. Brown en ne participant pas au processus de consultation sur la prestation de l'accès universel des marches de la rue York.

Le comité des droits de la personne du CD s'est réuni le 26 juin 2008 par conférence téléphonique afin de discuter du cas. Le CCD surveillera l'évolution de cette affaire.

Mettre les points sur les «i» dans le cas Latimer

L'article «Tracy Latimer la victime, Robert Latimer le meurtrier», décrivant la position du CCD sur l'affaire Latimer, rédigé par Marie White et Laurie Beachell, a été distribué en juin à tous les députés fédéraux. Il a également été publié dans le précédent numéro du bulletin «Cette Voix qui est la nôtre».


Comité de développement international

Réseautage avec d'autres ONG

Chris Lytle et Yutta Fricke, membres du comité, ont assisté en mai dernier à l'Assemblée générale annuelle du Conseil canadien pour la coopération internationale (CCCI). Chris siège au Conseil du CCCI. Yutta y a présenté un exposé sur les personnes handicapées et le développement. Le CCCI rassemble des organisations non gouvernementales se consacrant à l'avancement du développement international.

Comité de politique sociale

Table ronde sur la PI-RPC

Le 3 juin 2008, Laurie Beachell a participé à la réunion de la Table ronde sur la PI-RPC. Ce groupe conseille les administrateurs de la PI-RPC afin que leur gestion de cette prestation puisse mieux répondre aux besoins des personnes handicapées.

Le Comité sénatorial sur la pauvreté entend le CCD

Marie White a comparu le 17 avril et le 13 juin 2008 devant le Comité sénatorial sur la pauvreté. Dans ses deux témoignages, le CCD a enjoint le gouvernement du Canada à éradiquer la pauvreté des Canadiens handicapées en jouant un plus grand rôle en matière de sécurité du revenu. Il pourrait commencer par transformer le crédit d'impôt pour personnes handicapées (CIPH en un crédit remboursable. À l'heure actuelle, seules personnes bénéficiant d'un revenu imposable peuvent se prévaloir des avantages du CIPH. Le CCD a également demandé au gouvernement de prolonger les prestations de maladie de l'A.E de 15 à 52 semaines, pour permettre aux personnes handicapées intégrées dans le marché du travail de conserver leur emploi et de traiter leurs problèmes de santé. Cette mesure serait particulièrement bénéfique aux personnes ayant des déficiences épisodiques, notamment des problèmes de santé mentale, ou la sclérose en plaques. De plus, le CCD a vivement recommandé au gouvernement d'explorer des solutions matérielles de longue durée pour éradiquer la pauvreté des personnes handicapées, comme le programme du revenu de base proposé par le Caledon Institute on Social Policy.

D'autres témoins ont également comparu devant le Comité, notamment le Dr Michael Prince de l'université de Victoria, Michael Mendelson du Caledon Institute of Social Policy et Walter Zelaya de la COPHAN.

Mise à jour sur le dossier Mettons fin à l'exclusion

  • Le CCD a envoyé le Plan national d'action pour les personnes handicapées à tous les députés fédéraux.
  • Ce Plan a été endossé par le caucus du NPD.
  • Dans son document «Le Tournant Vert», le Parti libéral du Canada a endossé un crédit d'impôt remboursable pour les personnes handicapées, qui serait accordé aux Canadiens handicapés à faible revenu.
  • Le CCD a distribué à tous les membres de son réseau, un dépliant intitulé «Nous avons besoin de votre aide». Il a également encouragé tous ses membres à présenter, cet été, le Plan national d'action à leurs députés fédéraux.

Comité d'accès aux technologies

Réaction à l'avis de consultation du CRTC

Le comité d'accès aux technologies, présidé par Kier Martin, s'est réuni le 18 juin 2008 afin de discuter de l'avis d'audience publique, émis le 10 juin dernier par le CRTC et visant les «Questions en suspens concernant l'accessibilité des services de télécommunication et de radiodiffusion pour les personnes handicapées».

Le CRTC est un organisme indépendant chargé de réglementer les réseaux de radiodiffusion et de télécommunications du Canada. Il rend compte au Parlement par l'intermédiaire de la ministre du Patrimoine canadien.

L'instance du CRTC comportera des présentations orales individuelles qui commenceront le 17 novembre 2008. Elle se tiendra au Centre de conférences de Gatineau, Québec. Le CCD y soumettra ses observations.

Questions de fin de vie

Conférence de VP-Net sur l'éthique

Le groupe chargé de la thématique Éthique de VP-Net a tenu, le 9 juin dernier, une conférence centrée sur la Déclaration du Manitoba College of Physicians and Surgeons sur l'interruption et l'abstention de traitement de survie. Le leadership de cette importante conférence, au cours de laquelle ont été soulevées de cruciales questions d'éthique en matière d'abstention et d'interruption des traitements de survie, était assuré par Rhonda Wiebe et par le Dr Joe Kaufert. Ce forum, ouvert au public, a permis aux Manitobains issus de diverses collectivités d'entendre l'allocution très inspirante du Dr Jocelyn Downie. L'après-midi, une discussion en table ronde regroupait Jim Derksen, Dean Richert et le Dr Nancy Hansen de la collectivité des personnes handicapées. Laurie Beachell et April d'Aubin du bureau du CCD ont assisté à cette conférence.

À inscrire à vos agendas

National Euthanasia Symposium on Death Making

24 et 25 octobre 2008—Winnipeg, Manitoba

Parrainé par: L'Euthanasia Prevention Coalition of Canada

Conférenciers invités:

  • Diane Coleman et Stephen Drake de Not Dead Yet
  • Rhonda Wiebe, MLPD
  • Jim Derksen, CCD
  • Dr Mark Moster, Institute for the Study of Disability and Bioethics
  • Neil Kraveski, avocat de Samuel Golubchuk
  • Hugh Scher, conseiller juridique de l' Euthanasia Prevention Coalition

Pour vous inscrire, communiquez avec l'Euthanasia Prevention Coalition
Tél.: 1-877-439-3348
Courriel: info@epcc.ca
Site Web: www.epcc.ca

Quelques faits saillants du CCD

Conseil national

  • Réunion les 7 et 8 juin à Winnipeg
  • A.G.A. le 8 juin 2008

Nouveau Comité de direction du CCD

  • Marie White, présidente
  • John Rae, 1er vice-président
  • Carmela Hutchison, 2ème vice-présidente
  • Roy Muise, trésorier
  • Claredon Robicheau, secrétaire
  • Susan Ralph, administratrice

Administrateurs du Conseil

  • Robin East
  • Doreen Gyorkos

Présidents des comités

  • Yvonne Peters, comité des droits de la personne
  • Steve Estey, comité de développement international
  • Marie White, comité de politique sociale
  • Pat Danforth, comité des transports
  • Kier Martin, comité d'accès aux technologies

Nouveau comité - Le Conseil a créé un nouveau comité chargé de traiter de questions comme le suicide assisté, Latimer, l'euthanasie. Il sera co-présidé par Rhonda Wiebe et Dean Richert.

Lauréats des Prix du CCD:

BCCPD
Linda Bartram
ACCD
Larry Pempeit
SK Voice
Thelma Sinclair
COPHAN
Simon Lortie (à titre posthume)
NS-LEO
Cynthia Bruce
PEI Council
Anne M. McPhee
ASC
Leanor Vlug
NEADS
Stephen McDonnell
RNSM
Carmela Hutchison and James Fardy (à titre posthume)
ACVT
Johanne Hébert
PERSONNES D'ABORD
David Weremy
CWD - O
Tracy Odell
AEBC
Richard Marion
NWT Council
Kim Poulter

Soutien au Fonds de défense juridique des droits des personnes handicapées, du CCD (CCD-FDJDPH)

Un pas en avant, un pas en arrière! C'est ainsi que le Conseil des Canadiens avec déficiences a (CCD) a récemment évolué devant les tribunaux. D'où la nécessité de doter la collectivité canadienne des personnes handicapées d'une solide capacité de contestation judiciaire.

Le CCD a appris, début mai, que la Cour fédérale d'appel avait débouté Air Canada et West Jet dans leur appel de la décision rendue par l'Office des transports du Canada (OTC) en faveur des passagers handicapés ayant besoin d'un siège supplémentaire. L'OTC avait statué que toute personne handicapée ayant besoin d'un siège supplémentaire pour accommoder ses limitations fonctionnelles n'aurait pas à payer de tarif supplémentaire. Le CCD cherchait, avec cette initiative judiciaire lancée en 2002, à éliminer un autre obstacle à la pleine et égale participation des personnes handicapées. Tel que mentionné précédemment, le CCD a appris que les compagnies aller tenter d'interjeter appel auprès de la Cour suprême du Canada.

La victoire remportée par le CCD dans l'affaire VIA Rail, - où la Cour suprême a vigoureusement confirmé les droits des personnes handicapées-, a certainement contribué à la décision rendue dans le cas «une personne, un tarif». La collectivité des personnes handicapées pourra pendant de nombreuses années s'appuyer sur le libellé du jugement VIA Rail, visant particulièrement l'accessibilité et l'interdiction d'ériger de nouveaux obstacles.

Plus tard, en mai, la Cour fédérale a cassé l'arrêté prononcé par le Tribunal canadien des droits de la personne dans l'affaire Brown portant sur l'inaccessibilité de l'escalier York à Ottawa. Le CCD était intervenu dans cette affaire, argumentant fortement en faveur de l'accessibilité universelle et de l'importance de consulter la collectivité des personnes handicapées lors de l'instauration d'accommodements. Si ce cas est porté en appel, nous solliciterons à nouveau la qualité d'intervenant.

Le CCD craint toutefois de ne pas avoir suffisamment de ressources pour poursuivre sa lutte judiciaire contre la discrimination. Il s'est fortement prévalu du Programme de contestation judiciaire (PCJ) pour ses litiges de droits à l'égalité. Mais comme vous le savez, l'actuel gouvernement a aboli le financement dudit Programme, entravant grandement l'accès des personnes handicapées, et d'autres groupes défavorisés, à la justice. Une cause comme les sept années de lutte du CCD contre VIA Rail peut excéder cinq cent mille dollars en frais de justice. Et seul l'inaltérable appui de notre conseiller juridique David Baker, de bakerlaw, nous a permis de poursuivre l'affaire «une personne, un tarif».

Par conséquent, pour commencer à régler ce problème de financement de procédures, le CCD a créé le Fonds de défense juridique des droits des personnes handicapées. Ce fonds devrait couvrir certains frais judiciaires. Mais à l'heure actuelle, il nous permet tout juste de financer des interventions et non de poursuivre des plaintes éventuellement déposées par le CCD. Nous avons donc décidé de consolider ce Fonds et nous avons besoin de votre aide. Le CCD sollicite les contributions des membres de son réseau et d'ailleurs. Les dons affectés aux procédures judiciaires seront acceptés pour ce Fonds de défense juridique des droits des personnes handicapées.

Le Programme de contestation judiciaire (PCJ) avait été créé en 1987 pour soutenir financièrement les causes-types fondées sur les droits à l'égalité et les droits linguistiques. Mais en 2006, le gouvernement a aboli le financement de cet organisme vital, réduisant fortement l'accès des groupes en quête d'égalité, comme les personnes handicapées, à la justice. Ne voulant pas que cette abolition entrave sa capacité de réclamer justice auprès des tribunaux, le CCD a décidé d'avancer de nouvelles stratégies. Le FDJDPH a donc été créé pour consolider sa capacité de combattre la discrimination. Mais en même temps, le CCD demande au gouvernement fédéral de rétablir le financement du PCJ. Nos antécédents judiciaires prouvent l'importance d'accéder aux tribunaux pour éliminer des obstacles.

Les cas «une personne, un tarif» et VIA Rail ne sont pas les seuls cas à avoir juridiquement consolidé les droits des Canadiens avec des déficiences. Le Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD) est intervenu dans plusieurs cas-clés qui ont contribué à éliminer les obstacles contrecarrant la pleine et égale participation des Canadiens avec des déficiences. Le CCD a utilisé le système judiciaire du Canada pour faire progresser le droit jurisprudentiel sur les questions suivantes:

  • l'accommodement des personnes handicapées dans l'emploi (cas Bindher et O'Malley)
  • l'accès aux prestations-invalidité de longue durée (cas Gibbs)
  • l'interprétation de l'égalité en vertu de la Charte des droits et libertés (cas Andrews et Lovelace)
  • l'enseignement inclusif (cas Eaton)
  • le droit, pour les personnes sourdes, à des interprètes gestuels en milieu médical (cas Eldridge)
  • l'exécution des peines imposées lorsque la victime est une personne handicapée (cas Genereux et Latimer)
  • la protection égale de la loi (cas Latimer)

Par ses interventions, le CCD voulait soumettre à la Cour le point de vue des personnes handicapées sur les questions en litige. Les juges présidant l'audition ont ainsi pu bénéficier de l'expérience collective de la communauté des personnes handicapées ainsi que d'une analyse des droits de la personne, effectuée par des experts juridiques hautement spécialisés en questions touchant les personnes avec des déficiences.

Pour le CCD, l'élimination des obstacles ne passe pas forcément par des procédures judiciaires. Il préfèrerait collaborer avec le gouvernement pour enclencher des réformes en droit et en politique. Ce serait certainement moins onéreux et plus productif. Mais à l'heure actuelle, les politiques sociales ne font l'objet d'aucun dialogue. Il ne reste donc que les litiges puisque les autres pistes sont bloquées. Le CCD préfèrerait discuter des avec le ministère des Transports pour résoudre les nombreuses questions en suspens. Mais Transport Canada n'est pas particulièrement intéressé à dialoguer avec la collectivité des personnes handicapées en ce qui a trait à l'élimination des obstacles.

De nouveaux cas se faufilent sans cesse dans les arcanes du système judiciaire. Dans plusieurs d'entre eux, les juges doivent entendre le point de vue de la collectivité des personnes handicapées sur les questions dont ils sont saisis. Votre contribution au Fonds de défense juridique des droits des personnes handicapées permettra au CCD d'intervenir dans ces causes d'égalité, causes cruciales pour les personnes avec des limitations fonctionnelles.

Le Conseil des Canadiens avec déficiences est un organisme de bienfaisance enregistré. Tous les dons sont déductibles d'impôt et vous recevrez un reçu d'impôt pour le montant versé. Afin de minimiser les frais d'administration, le CCD utilise les services de CanaDon (www.canadahelps.org) permettant d'effectuer des dons en ligne. C'est un processus simple et sécuritaire. Vous pouvez aussi envoyer vos dons au CCD, 926-294 Portage Avenue, Winnipeg, Manitoba, R3C 0B9.


British Columbia Coalition of People with Disabilities (BCCPD)

Stratégies de planification d'urgence

Dans des situations d'urgence ou de catastrophes, les besoins des personnes handicapées diffèrent de ceux de la population. Des communications publiques jusqu'au rétablissement en passant par l'évacuation et l'aide apportée après l'évacuation, ces besoins doivent être intégrés dans toutes les stratégies de planification d'urgence.

Au cours des dernières années, de concert avec tout un réseau d'organisations de personnes handicapées et de nombreuses personnes avec des déficiences, la BCCPD s'est attachée à construire de solides relations avec le secteur de la gestion des mesures d'urgence. Nous avons-nous avons lancé plusieurs projets liés aux préparatifs d'urgence, notamment la formation du Comité de mesures d'urgence pour personnes handicapées (EPPDC), composé de représentants de ces secteurs.

Parmi les projets et publications réalisés, notons:

En 2008, la BCCPD a organisé trois ateliers sur la planification, la réaction et le rétablissement, ateliers qui se sont soldés par la publication du rapport «A Road Map to Emergency Planning for People with Disabilities.» Ce rapport fait le point sur les ateliers, les mesures proposées, les exposés en table ronde et comporte également des ressources pour ateliers.

«Workplace Emergency Planning for Workers with Disabilities: A Handbook for Employers and Workers». Ce manuel a pour but d'aider les employeurs à élaborer des plans d'intervention en cas d'urgence visant également les employés ayant diverses limitations fonctionnelles.

«Checklist to Facilitate Health Emergency Planning for At-Risk People» pour aider les gestionnaires des mesures d'urgence à élaborer et instaurer des plans et des protocoles opérationnels visant à maintenir la santé et la sécurité des plus vulnérables lors de situations d'urgence.

«Learning C-MIST: Train the Trainer: Helping individuals with disabilities create personal preparedness plans». Manuel d'atelier guidant les chefs de la collectivité à tenir compte des «besoins fonctionnels» en cas d'urgence et non pas viser uniquement les limitations fonctionnelles.

La BCCPD est également membre du Public Safety Education Advisory Committee, regroupant divers intervenants des services d'urgence, auteur du «Public Safety Education Plan for Vulnerable, At-Risk and Multicultural Populations». Ce comité vise, avec son plan, à faciliter l'accès des groupes vulnérables aux documents de sensibilisation appropriés en matière de sécurité publique.

Pour de plus amples renseignements, contactez Karen à la BCCPD.


Alberta Committee of Citizen with Disabilities (ACCD)

Fermeture de la piscine thérapeutique

En mars dernier, deux personnes âgées d'Edmonton, Dave Denholm et Ian McLachlan, ont sollicité l'aide de l'ACCD pour le maintien de la piscine thérapeutique de l'hôpital général d'Edmonton.

Représentant le Save the Pool Committee, Dave Denholm et Ian McLachlan ont montré une pétition signée par plus d'une centaine de personnes du troisième âge, contestant la fermeture de la piscine. «La plupart des personnes utilisant la piscine sont des malades ambulatoires, principalement des personnes âgées, qui n'ont pas d'autre moyen de faire les exercices prescrits, dans la communauté. Pour la majorité d'entre eux, la piscine est le seul endroit où ils peuvent exécuter leur programme d'exercices. La fermeture de ce centre altèrera fortement leur capacité de continuer à fonctionner avec un certain degré d'autonomie.»

Pour aider ce groupe dans ses efforts de lobbying, l'ACCD a écrit à John Brennan, président du Carita Health Group, et lui a exposé les préoccupations des usagers de la piscine, déclarant entre autre:

Les autres piscines ne conviennent pas aux personnes âgées qui ne peuvent tout simplement pas se rendre dans un «Y». La piscine de l'hôpital général d'Edmonton offre des avantages dont sont dépourvues les autres piscines de la ville. On y trouve notamment une rampe, une profondeur et une température appropriées, une main-courante. Elle est de plus située à proximité d'autres services offerts aux personnes âgées.

Malgré «d'intenses et décourageants mois de lobbying» par le Save the Pool Committee, la piscine a été fermée.

Dans une lettre adressée à l'Edmonton Journal, la secrétaire du Committee écrit «Le comité de sauvetage s'est peut-être noyé mais un nouveau comité est en train d'émerger , qui ramera sans relâche pour découvrir de nouveaux bassins d'eau chaude où l'on pourra maintenir notre forme physique et s'améliorer en vieillissant.»

Projet de soins de relève

De concert avec l'Alberta Disabilities Forum, l'Alberta Committee of Citizens with Disabilities a mis sur pied un nouveau projet financé par l'Alberta Health and Wellness, pour explorer diverses pistes sur les besoins de soins de relève en Alberta.

La fatigue des aidants naturels constitue un énorme problème. Des soins de relève alternatifs doivent donc être offerts pour empêcher les familles de s'épuiser. Le manque de soins de relève représente un problème dans le continuum des soins de santé et se répercute sur les soignants des personnes handicapées à domicile, dans les résidences-services/de soutien et dans des cadres résidentiels.

Le Programme provincial de soins de relève pour aidants naturels a été mis dans le but de permettre aux soignants de maintenir ou d'améliorer leur santé et leur bien-être tout en apportant aide et assistance à leur parent handicapé. Ce programme assure un service individualisé aux aidants, axé sur la promotion de la santé et la qualité de vie. Il répond aux divers besoins personnels des aidants naturels dans divers lieux géographiques, leur évitant ainsi d'avoir à se déplacer pour bénéficier de programmes particuliers de bien-être et de relève.

Même si les soins de relève sont principalement destinés aux aidants naturels, les personnes handicapées ont rapporté plusieurs avantages d'un tel programme, comme être plus serein, être plus optimiste, avoir moins le sentiment d'être un fardeau, se réjouir du fait que l'aidant naturel prenne soin de lui/elle, améliorer ses relations avec le soignant. Et grâce à ce soutien dont avait bénéficié leur principal soignant, plusieurs personnes handicapées ont vu leur vie s'améliorer.

La prestation des soins de relève stimule non seulement la qualité de vie des aidants naturels et des personnes handicapées mais elle permet aussi de prévenir ou d'anticiper le besoin de services intensifs, comme le remplacement des soignants.

Ce projet de dix-huit mois se déroulera en trois phases: recherche et consultation, projet pilote et enfin production du rapport définitif. Il se terminera le 30 septembre 2009.


Manitoba League of Persons with Disabilities (MLPD)

Planifier pour l'avenir

La MLPD a vécu une année 2007-2008 particulièrement passionnante, non seulement au niveau financier mais surtout à cause de l'exercice de planification stratégique que nous avons entamé et qui se poursuit encore.

Après l'Assemblée générale annuelle, un comité a été créé, chargé d'organiser et de réaliser un important forum de planification stratégique qui a eu lieu le 23 février 2008. Les organismes partenaires et les membres de la MLPH avaient été consultés au préalable afin de recueillir leurs commentaires et suggestions devant servir d'amorce aux débats. Tout au long de ce forum d'une journée, l'animatrice Marsha Dozar a dirigé quarante deux (42) membres, des représentants d'organismes et des personnes intéressées de la collectivité des personnes handicapées. Le matin, les trois sous-comités de planification (relations avec la collectivité et le gouvernement, administration de bureau et adhésions), ont présenté leur rapport. Quatre groupes de discussion ont ensuite été formés: (1) adhésions, (2) relations communautaires/gouvernementales, (3) finances et collecte de fonds) et (4), structure organisationnelle, fonctionnement, leadership et gouvernance.

L'après-midi, les participants ont priorisé les enjeux pour l'année suivante; ils ont également recommandé le maintien de l'actuel énoncé de mission et des objectifs, tout en proposant des changements à la structure organisationnelle, au leadership, à la dotation, aux procédures et opérations. Pour la majorité des membres, la MLPH est toujours pertinente après trente quatre (34) ans d'existence et devrait continuer. Les questions de logement, de sécurité du revenu et de transport furent jugées très importantes, tout comme le furent le besoin d'un renouvellement des adhésions et d'une plus forte participation des membres.

Plusieurs défis se posent actuellement à la MLPD, notamment:

  • déclin et vieillissement du leadership
  • perte d'image en tant qu'association parapluie
  • solutions et non identification des problèmes, requises par les décideurs
  • forte compétition en ce qui a trait à la collecte de fonds
  • moindre valorisation de la mission de revendication et accentuation de la prestation de services.
  • incapacité de créer une structure organisationnelle inclusive, transparente et efficace avec les ressources actuelles.

Enjeux cruciaux pour la revitalisation de la MLPD:

  1. Renouvellement des adhésions
  2. Consolidation des relations avec la communauté et le gouvernement
  3. Revitalisation des finances et de la capacité de collecte de fonds
  4. Création d'un modèle efficace de gouvernance, de structure et de leadership

Depuis le forum de février, le Conseil provincial de la MLPD a lancé plusieurs importantes initiatives de revitalisation. Sa situation financière critique l'a forcée à supprimer le poste de coordonnateur provincial, dès la fin de mars 2008. Nous remercions Carol Polson de ses sept années de services dévoués. Une équipe de gestion bénévole a été créée, chargé de surveiller les activités quotidiennes de la MLPD et de travailler avec le coordonnateur administratif pour assurer un fonctionnement régulier sur une base quotidienne. Un Groupe de rédaction a été formé pour élaborer des soumissions et préparer des rapports pour les bailleurs de fonds.

Au cours des prochains mois, la MLPD travaillera avec Jim Derksen, engagé pour échafauder une planification stratégique plus approfondie incluant des pistes de renouvellement et de revitalisation de l'organisation, des techniques visant à maximiser la participation des membres (notamment des jeunes avec des déficiences) aux activités de l'organisme et des stratégies pour une viabilité financière soutenue.

Notre Assemblée générale annuelle a eu lieu le 6 juin 2008. Marie White, présidente du CCD, était la conférencière invitée. Zanna Joyce, Paula Keirstad, Ross Eadie, Terry McIntosh, Joe Hearn et Theresa Swedick ont été élus pour combler les postes vacants du Conseil provincial.

Le nouveau Comité de direction élu lors de la réunion du Conseil du 16 juin dernier, regroupe: Terry McIntosh et Harry Wolbert, co-présidents, Dean Richert, 1er vice-président, Colleen Watters, 2ème vice-présidente, Ross Eadie, secrétaire et Clare Simpson, trésorière.

Autres faits saillants de l'année écoulée:

Comité d'éthique

Le comité d'éthique de la MLPD a été revivifié en février 2008 afin d'élaborer des stratégies portant sur des enjeux comme l'affaire Golobchuk et la Déclaration du Manitoba College of Physicians and Surgeons (MCPS) sur l'abstention et l'interruption du traitement de survie. Les membres du comité ont participé à deux déjeuners d'étude sur la déclaration du College et, le 9 juin 2008, à une conférence de VP-Net sur les questions de fin de vie liées à l'abstention/interruption du traitement de survie. Le comité a en outre ébauché une lettre au College, pour réagir à cette déclaration.

Comité d'habitation

Le comité d'habitation a appris, le 8 février dernier, qu'Habitat for Humanity Winnipeg s'était engagé à appliquer le concept de visitabilité à huit de ses projets de construction résidentielle. Le comité a également cerné un besoin accru de logements plus adaptés pour les personnes à faible/moyen revenu, notamment les «baby boomers» handicapés. Le comité et le Winnipeg Planning Council Poverty Committee envisagent d'échanger un de leurs membres.


Conféderation des organismes de personner handicapées du Québec

POUR UN QUÉBEC INCLUSIF

Les personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille veulent une politique d'ensemble impliquant tous les acteurs sociaux, économiques, culturels, civils et politiques, basée sur le droit à l'égalité, la jouissance et l'exercice de tous les droits et libertés. Cette politique doit fixer des objectifs pour leur inclusion, un échéancier et des ressources humaines et financières pour l'appliquer ainsi que des mécanismes solides de suivi, d'évaluation et de révision. La politique doit confirmer que la participation sociale et à part égale des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille demeure un enjeu sociétal. Elle doit s'exprimer en termes clairs et simples pour rejoindre toutes les composantes de la société et être accessible aux personnes à qui elle s'adresse.

UNE POLITIQUE POUR APPLIQUER LES CONDITIONS NÉCESSAIRES À L'EXERCICE DES DROITS

Afin de d'assurer la pleine et égale participation citoyenne des personnes ayant des limitations fonctionnelles, la politique doit promouvoir et assurer la mise en application des conditions nécessaires leur garantissant, ainsi qu'à leur famille, la pleine jouissance de tous leurs droits et libertés.

L'INCLUSION

La politique doit inciter la société québécoise à réaliser l'inclusion (voir annexe).

La politique doit réitérer clairement que les personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille sont égales, en droit et dans les faits, à tous les autres citoyens et citoyennes.

Elle doit affirmer que le droit à l'égalité constitue le fondement de toutes les actions menées dans le but d'assurer une participation sociale pleine et entière, en toute égalité, des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille dans toutes les sphères de l'activité humaine, dans la jouissance et l'exercice de leurs droits économiques, politiques, civils, sociaux et culturels.

La politique doit obligatoirement se fonder sur le fait que, concrètement, vivre avec une ou des limitations fonctionnelles constitue une potentialité d'exclusion et de discrimination selon les conditions environnementales d'exercice des droits.

La politique doit viser une cohérence des lois, règlements, directives et de toute autre décision administrative de manière à assurer aux personnes ayant des limitations fonctionnelles et à leur famille, et dans toutes les régions du Québec, non seulement un accès égal à tous les programmes, services et mesures offerts à l'ensemble de la population mais encore le respect de leurs droits.

L'ENSEMBLE DES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ

La politique doit viser toutes les personnes et toutes les composantes de la société québécoise. Elle doit être le point de référence de tous les acteurs politiques, civils, économiques, sociaux, culturels et autres afin qu'ils agissent de manière cohérente en vue de contribuer au développement d'un Québec inclusif.

La politique doit responsabiliser les secteurs publics, parapublics, privés et communautaires qui doivent s'engager à tout mettre en œuvre pour que les personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille exercent tous leurs droits, en toute égalité.

La politique définit les mécanismes de suivi et de surveillance visant à garantir aux différents secteurs publics, parapublics, privés et communautaires, les ressources financières, techniques, matérielles et humaines permettant de réaliser l'inclusion et l'exercice du droit à l'égalité des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leur famille, dans leurs structures, programmes, services, mesures et dans toute action entreprise.

LES MÊMES DROITS ET LES MÊMES LIBERTÉS POUR TOUS ET TOUTES

La politique doit interpeller, responsabiliser et engager tous les acteurs à respecter tous les droits et libertés énoncés dans tous les outils juridiques internationaux, canadiens et québécois.

DES ASSISES FONDÉES SUR L'ÉLIMINATION DES OBSTACLES ET LA PARITÉ

La politique doit reconnaître que la situation de handicap provient de l'interaction entre ce qui appartient à la personne (les facteurs personnels) et ce qui appartient à l'environnement (les facteurs environnementaux). L'interaction entre ces deux facteurs et son impact sur les habitudes de vie et les projets de vie de la personne vont, soit créer une situation de participation sociale où la personne va pouvoir exercer tous ses droits, soit créer une situation de handicap.

La politique doit identifier les situations de handicap, réduire et éliminer les obstacles. Elle doit identifier des objectifs de résultats et des cibles à atteindre visant la parité pour tous les citoyens et citoyennes du Québec.

L'APPLICATION TRANSVERSALE DE LA POLITIQUE LE RÉSULTAT: UN QUÉBEC INCLUSIF

Afin que le Québec s'engage dans la voie de l'inclusion, les six éléments suivants permettant l'exercice du droit à l'égalité doivent orienter la mise en œuvre de la politique:

  • La lutte contre toute forme de discrimination, qu'elle soit directe, indirecte, systémique ou intersectionnelle (voir annexe) et contre toute forme d'exploitation ;
  • L'accessibilité universelle (voir annexe) ;
  • L'obligation d'accommodement (voir annexe) ;
  • La compensation financière des coûts supplémentaires liés aux limitations fonctionnelles ;
  • L'accès aux programmes, services et mesures s'adressant à l'ensemble de la population ;
  • Le maintien et mise en place de mesures de rattrapage et, au besoin, de services spécifiques.

DES OBJECTIFS TRANSVERSAUX

La politique doit reconnaître que plusieurs objectifs transversaux s'appliquent à tous les domaines de l'activité citoyenne :

  • Garantir le droit à l'information et l'accès à toutes les formes de communication incluant les nouvelles technologies de l'information ;
  • Assurer que tout programme de formation, qu'il s'agisse de formation académique, continue ou d'éducation publique autonome permette l'acquisition de connaissances portant sur les différentes limitations fonctionnelles, les besoins et les réponses à ces besoins ;
  • Assurer la participation de la personne et du mouvement communautaire autonome des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille en tant que partenaires égalitaires dans les décisions individuelles et collectives qui les concernent et qui concernent toute la société ;
  • Assurer la mise en place de mesures de soutien aux familles et aux aidants naturels ;
  • Assurer la mise en place de mesures de soutien à la vie familiale et à la réalisation des rôles parentaux ;
  • Reconnaître l'expertise des familles ainsi que leur participation dans les décisions individuelles et collectives qui les concernent ;
  • Reconnaître le milieu communautaire autonome comme instance représentative et comme lieu de développement et de participation de la personne ;
  • Mettre en place des programmes et des mesures d'accompagnement et d'assistance ;
  • Assurer la coordination des ressources et mesures afin d'éviter le travail « en silo ».

DES ORIENTATIONS COMMUNES

La politique doit s'engager à répondre à des orientations intersectorielles, qui amèneront les différents acteurs à travailler ensemble sans déléguer à d'autres une partie de leur responsabilité. À cette fin la politique doit :

  • Confirmer la responsabilité et le rôle essentiel de l'État dans l'obligation de moyens et de résultats ;
  • Affirmer que tous les acteurs doivent reconnaître et respecter l'hétérogénéité des personnes ayant des limitations fonctionnelles (sexe, âge, condition sociale, type de déficience, statut social, orientation sexuelle, langue ou origine ethnoculturelle, etc.);
  • Utiliser une approche considérant la personne dans sa globalité, mettre l'accent sur les capacités des personnes et respecter leur choix libre et éclairé, leur autonomie et leur "habilitation" ;
  • Renforcer les recours en cas de violation des droits ;
  • Assurer le droit égal qu'ont les hommes et les femmes au bénéfice de tous les droits ;
  • Prioriser et garantir les moyens nécessaires au maintien dans la communauté ;
  • Assurer une protection maximale contre les facteurs de risque d'apparition de déficience et agir sur les déterminants de la santé ;
  • Lutter contre la pauvreté et l'exclusion et assurer le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu'à une amélioration constante de ses conditions d'existence ;
  • Avoir recours à l'expertise de la personne et du mouvement communautaire autonome et offrir les ressources financières et humaines afin de développer le potentiel de recherche du mouvement d'action communautaire autonome des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille.

DES OBJECTIFS SPÉCIFIQUES À ATTEINDRE

La politique doit définir des objectifs précis d'élimination d'obstacles, mesurables et évaluables de façon qualitative et quantitative, selon un échéancier déterminé.

Elle doit aussi orienter et baliser les plans d'action qui seront élaborés et mis en œuvre, dans le cadre de la Loi assurant l'exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale.

La politique doit prévoir des mesures concrètes visant la réalisation de tous les droits. Par exemple:

  • Droit au travail (droit de bénéficier de conditions justes et favorables): stratégie d'employabilité, formation continue, transition école/travail, autres;
  • Droit à la protection et au plus grand soutien possible de la famille: vie familiale et relations interpersonnelles, intégration des enfants ayant des limitations fonctionnelles dans les services de garde, fiscalité, autres;
  • Droit à la santé (droit de jouir du meilleur état de santé physique et mentale): accès aux services de santé et aux services sociaux, prévention et promotion de la santé, maintien et développement optimal des capacités, soutien à domicile, autres;
  • Droit à l'éducation: inclusion et adaptation scolaire, transition entre les différents ordres d'enseignement, intégration des enfants ayant des limitations fonctionnelles dans les services de garde en milieu scolaire, formation continue, soutien financier aux études, autres;
  • Droit au logement;
  • Droit de participer à la vie culturelle, aux loisirs, au tourisme et aux sports;
  • Droit au déplacement et de circuler librement;
  • Droits judiciaires et accès à la justice;
  • Droits politiques (droit de vote et de se porter candidat-e)

DES MÉCANISMES DE SUIVIS

La politique doit garantir un mécanisme de suivi indépendant :

  • Créer un comité de suivi chargé d'évaluer la mise en œuvre de la politique, de déposer à l'Assemblée nationale du Québec un rapport périodique faisant état des avancées et des reculs, de proposer des recommandations pour la réalisation de l'inclusion et la participation sociale des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille. La composition de ce comité tient compte de l'expertise et de la participation du mouvement communautaire autonome des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille. Du financement doit être prévu pour favoriser la participation du mouvement communautaire autonome des personnes ayant des limitations fonctionnelles et leur famille.

ANNEXE

DÉFINITIONS:

L'inclusion: L'inclusion vise à former dès le départ la collectivité afin que tous et toutes puissent y participer et avoir un libre accès à toutes ses activités en fonction de ses besoins.

La discrimination intersectionnelle: Combinaison de diverses discriminations qui, ensemble, produisent quelque chose d'unique et de différent qui appelle à une action de redressement, non pas sur chacun des motifs de discrimination pris un par un mais sur l'intersection de tous les motifs.

La participation sociale ou l'exercice des droits: «Une situation de participation sociale correspond à la pleine réalisation des habitudes de vies (et du projet de vie), résultant de l'interaction entre les facteurs personnels (les déficiences, limitations fonctionnelles et autres caractéristiques personnelles) et les facteurs environnementaux (les facilitateurs et les obstacles)». - Classification québécoise - Processus de production du handicap – Patrick Fougeyrollas, René Cloutier, Hélène Bergeron, Jacques Côté, Ginette Saint-Michel – RIPPH/SCCIDHI 1998.

L'accessibilité universelle: L'idée véhiculée par l'accessibilité universelle est d'aménager un monde dans lequel toute la population, incluant les personnes ayant des limitations fonctionnelles, pourra vivre en toute liberté et en sécurité, aura accès aux mêmes lieux, aux mêmes services et aux mêmes activités, et pourra vivre les mêmes expériences, en même temps et de la même manière.

Mettre en pratique l'accessibilité universelle implique, par exemple, une utilisation similaire des possibilités offertes par un bâtiment ou un lieu public pour tous les usagers. Ainsi une entrée en pente douce servira à l'ensemble des usagers plutôt qu'une rampe d'accès pour les uns et un escalier pour les autres. Les trottoirs seront aménagés de telle façon que les bancs, les poubelles et les parcomètres ne constitueront pas d'obstacles.

Si l'accessibilité universelle se référait davantage à l'aménagement en prônant la réalisation d'environnements sans obstacles, tels que des bâtiments, des lieux, des infrastructures urbaines, des équipements ou des objets, elle rejoint dorénavant d'autres domaines d'activités et permet de concevoir et d'implanter des programmes et services, des mesures, en tenant compte de tous les groupes de la population visés par ces programmes, services et mesures.

Ainsi, appliqué aux communications et à l'information, le principe de l'accessibilité universelle implique des plans de communication et des moyens de communication et d'information conçus de façon accessible pour toutes les clientèles ou pour tous les groupes visés, incluant les personnes ayant des limitations fonctionnelles.

En intégrant l'accessibilité universelle dès la conception même d'un projet, les solutions seront simples et esthétiques…à des coûts comparables à la réalisation traditionnelle. En fait, l'accessibilité universelle (universal design ou barrier-free design, en anglais) est une tendance mondiale qui s'avère maintenant incontournable.

L'obligation d'accommodement est un moyen nécessaire à la réalisation du droit à l'égalité. Plusieurs décisions de la Cour suprême, entre autres, l'arrêt «O'Malley» (O'Malley c. Simpson's-Sears, [1985] 2 R.C.S. 536), l'arrêt «Meiorin» (Colombie-Britannique (Public Service Employee Relations Commission c. BCGSEU, [1999] 3 R.C.S. 3), l'arrêt «Renaud» (Central Okanagan School District No 23 c. Renaud (1992)), l'arrêt «Eldridge» (Eldridge c. Colombie-Britannique (Procureur général), [1997] 3. R.C.S. 624) ont défini l'obligation d'accommodement.

Actuellement afin qu'une personne ayant des limitations fonctionnelles ait accès à l'éducation, aux services de santé et aux services sociaux, au travail, à la culture, aux loisirs, à l'information, etc., elle doit se conformer à la norme sur laquelle est constituée l'organisation de ces différents systèmes. Or, le groupe de référence qui constitue la norme est composé de personnes n'ayant aucune limitation fonctionnelle. Cela a pour effet d'exclure les personnes ayant des limitations fonctionnelles, si l'obligation d'accommodement n'est pas appliquée. L'accommodement débouche sur des mesures permanentes et préférentielles, nécessaires pour atteindre et maintenir l'égalité de résultats pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles, modifiant à la fois la norme sur laquelle est fondée l'organisation du système ainsi que l'organisation de la mise en œuvre de ce système.

L'accommodement vise donc à adapter les règles, les pratiques et les exigences d'un système, de même que le matériel et les lieux de travail aux besoins des personnes ayant des limitations fonctionnelles. Sans mesure d'accommodement, les obstacles, qu'ils soient liés à l'accessibilité architecturale, aux horaires, aux moyens de communication, aux méthodes employées, aux conventions collectives, aux coûts, aux préjugés, etc., sont maintenus et ont pour effet d'exclure les personnes ayant des limitations fonctionnelles de ces systèmes qui auraient pu être adaptés aux besoins liés à leur limitation fonctionnelle.

Le processus de mise en application de l'obligation d'accommodement se décrit ainsi:

  1. Le gouvernement à l'obligation générale de respecter un droit et donc doit prendre des mesures «raisonnables» pour le respecter ;
  2. L'obligation d'accommodement est une partie intégrante du droit à l'égalité ;
  3. Elle consiste à prendre des mesures raisonnables répondant aux besoins de la personne qui le demande, à moins que cela ne cause une contrainte excessive. C'est la contrainte excessive qui limite l'obligation d'accommodement pas l'adjectif «raisonnable»;
  4. Les critères qui définissent les contraintes excessives ont évolué au fur et à mesure de la jurisprudence. Selon les juges, certains mentionnent les éléments pouvant constituer une contrainte excessive (MacIntyre), d'autres définissent un certain nombre de facteurs qui doivent être appréciés dans l'évaluation du degré de contrainte (Wilson). Dans l'arrêt Meiorin, trois critères définissent les contraintes excessives:
    • Les coûts exorbitants: ils représentent une contrainte excessive s'ils sont quantifiables, s'ils découlent de la mesure d'accommodement nécessaire et s'ils ont une importance telle qu'ils modifieraient la nature essentielle de l'entreprise ou ont une incidence telle qu'ils influenceraient considérablement sa viabilité.
    • L'impossibilité.
    • Le risque grave;
  5. «Afin de prouver que sa norme est «raisonnablement nécessaire», le défendeur doit toujours démontrer qu'elle inclut toute possibilité d'accommodement sans qu'il en résulte une contrainte excessive, que cette contrainte révèle la forme d'une impossibilité, d'un risque grave ou d'un coût exorbitant» (Colombie Britannique (Public Service Employee Relation Commissions) c. BCGSEU (1999));
  6. Si l'accommodement est possible, il doit être adopté. Le qualificatif «raisonnable» indique alors qu'il faudra prouver la présence de l'une des trois formes de contraintes excessives découlant de ladite mesure d'accommodement. Sinon, l'accommodement devient possible.

COALITION OF PERSONS WITH DISABILITIES – NEWFOUNDLAND AND LABRADOR

Un effort concerté

Vous envisagez peut-être d'aller, cet automne, assister à un concert au Mile One Centre de St.John's? Aller écouter Elton John sans doute? Car, tel qu'affirmé sur le site Web du Centre, «tant de personnes rêvent d'assister à un concert en direct de cette idole. La communauté de St.John's se réjouit et est très excitée à l'idée de pouvoir faire goûter la fameuse hospitalité terre-neuvienne à Sir Elton.» Mais si vous avez une limitation fonctionnelle ou avez besoin d'un accompagnateur pour aller au concert, il ne vous restera plus qu'à rêver car vous ne goûterez jamais sans doute notre «fameuse hospitalité terre-neuvienne.» Pourquoi? Parce que cela vous coûtera 112.50 $ de plus.

Le mardi 15 juillet, le Mile One Centre a annoncé sur son site Web qu'il n'honorerait pas les laissez-passer accordés aux accompagnateurs pour l'un ou l'autre des concerts d'Elton John. Les personnes handicapées pouvaient toutefois acheter un laissez-passer pour leur accompagnateur et, en payant 112.50 $ de plus que les autres spectateurs, pouvaient assister au concert. Avec une telle hospitalité chez nous, pourquoi aller ailleurs?

«Grâce aux laissez-passer pour auxiliaires/ accompagnateurs, les personnes handicapées bénéficient du soutien requis pour voyager ou pour assister à des événements locaux au Mile One, au Arts and Culture Centre, au Works, Empire Theatres et dans des centres récréatifs de St.John's et Mount Pearl. Et maintenant, avec la politique «une personne, un tarif» - qui stipule qu'une personne handicapée n'a pas à défrayer le coût du billet de son accompagnateur -, cette aide est également assurée dans les déplacements aériens, a déclaré Susan Ralph, présidente de la Coalition of Persons with Disabilities – NL (COD-NL). En général, au Mile One, les personnes handicapées utilisent les laissez-passer pour auxiliaires. Pourquoi ce concert est-il différent, a ajouté Mme Ralph.»

«En ne permettant pas aux personnes handicapées d'utiliser le laissez-passer pour accompagnateur, les organisateurs font de ce concert un événement d'exclusion et non d'inclusion, a déclaré Mme Ralph. Il semblerait que l'insigne honneur de voir Sir Elton John sera uniquement réservé aux Terre-Neuviens et Labradoriens non handicapés.»


ALLIANCE POUR L'ÉGALITÉ DES PERSONNES AVEUGLES AU CANADA

Le président de l'AEBC remporte une victoire historique en matière de transports

Le 20 juin 2008, l'Office des transports du Canada (OTC) a rendu publique sa décision sur la plainte de Robin East en statuant qu'Air Canada et Air Canada Jazz devaient garantir suffisamment d'espace au plancher pour un animal aidant certifié voyageant avec une personne ayant une déficience.

La décision ne s'applique qu'aux animaux aidants certifiés qui voyagent au Canada à bord des aéronefs de 30 sièges ou plus d'Air Canada et d'Air Canada Jazz. Un animal aidant est tout chien-guide, chien aidant ou autre animal qui est dressé par un professionnel et certifié pour aider une personne ayant une déficience.

  • L'Office a ordonné aux deux transporteurs de prendre les mesures correctives suivantes dans un délai de 90 jours afin d'éliminer les obstacles abusifs aux possibilités de déplacement des personnes voyageant avec un animal aidant :
  • Élaborer des politiques et procédures pour veiller à ce qu'au moment de la réservation, et sur réception d'une demande au moins 48 heures avant le départ prévu du vol, les transporteurs garantissent, sans frais supplémentaires, que le siège assigné à la personne aura suffisamment d'espace.
  • Déployer des efforts raisonnables pour fournir le service lorsque la demande est faite moins de 48 heures avant le départ.
  • Dialoguer avec la personne voyageant avec un animal aidant afin de définir l'espace dont l'animal a besoin et déterminer la meilleure façon de répondre à ces besoins.

«Je suis ravi de ce jugement, a déclaré Robin East, président de l'AEBC. C'est un jour important pour les usagers de services de chiens-guides. Il s'inscrit dans le sillage du jugement positif rendu plus tôt cette année dans l'affaire «une personne, un tarif».

Le jugement est disponible sur le site Web de l'OTC à l'adresse: http://www.cta-otc.gc.ca/rulings-decisions/decisions/2008/A/AT/327-AT-A-...

Vif succès de l'A.G.A. 2008

De nombreuses personnes ont participé cette année à l'Assemblée générale annuelle qui s'est déroulée à Toronto. Pour plusieurs, c'était même la première fois. Elle a principalement été consacrée, comme toutes les AGA, à la présentation des rapports et aux élections.

John Rae de Toronto a été réélu 1er vice-président du Conseil, Anthony Tibbs de Montréal, trésorier et Denise Sanders, de Kelowna, administratrice sans portefeuille. Deux nouveaux membres ont également été élus, Mark Workman d'Edmonton, au poste de secrétaire et Brenda Cooke de Saskatoon, comme administratrice sans portefeuille. Ils rejoignent le président Robin East, de Saskatoon et le 2ème vice-président Richard Quan, de Toronto, qui avaient été élus en 2007 pour un mandat de deux ans.

Plusieurs résolutions ont été adoptées, notamment celle en faveur de la ratification de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées.

2008-06 – Pour l'avancement des droits de la personne

Attendu que la résolution 2003-07 endossait la Déclaration de Sapporo de l'OMPH et, à l'instar d'innombrables organisations de personnes handicapées des divers coins de la planète, réclamait l'élaboration d'une convention internationale de droits humains pour les personnes avec des déficiences, enchâssant une vaste gamme d'éléments de droits humains spécifiques à cette population mondiale précise; et

Attendu que la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées a été élaborée et a été signée par le gouvernement du Canada; et

Attendu que le Canada doit continuer à faire preuve de leadership en ratifiant la Convention;

Qu'il soit résolu que:

  1. Les membres de l'Alliance pour l'égalité des personnes aveugles au Canada enjoignent le gouvernement du Canada d'accélérer les discussions avec les provinces et territoires afin de pouvoir pleinement ratifier la nouvelle Convention; et
  2. Les membres de l'AEBC recommandent vivement qu'après la signature de la Convention, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux prennent les mesures nécessaires pour en implanter les dispositions, notamment accroître la participation des organisations de défense des droits, comme l'AEBC, dans le développement de nouveaux programmes, politiques et lois visant à favoriser l'inclusion des personnes ayant diverses limitations fonctionnelles dans les communautés d'ici et d'ailleurs.

La matinée du samedi a été consacrée à une consultation sur les services des bibliothèques publiques, avec Mary Francis Laughton de Bibliothèque et Archives Canada. Après sa présentation de ce projet triennal, les questions ont fusé de l'assemblée. La plupart des discussions ont principalement porté sur le désire d'avoir des services de bibliothèques financés par les deniers publics plutôt que par un système caritatif.

Un rapport détaillé de cette session sera prochainement affiché sur le site Web de l'AEBC, à l'adresse www.blindcanadians.ca

Le samedi, les membres et amis ont passé une extraordinaire soirée en faisant une croisière de trois heures. L'AEBC aimerait remercier Frontier Computing de sa généreuse contribution à cette soirée mémorable.

Les membres ont convenu que la prochaine assemblée aurait lieu la première fin de semaine de mai 2009, à Vancouver.

L'AEBC continue à participer activement à la campagne anti-pauvreté de l'Ontario

Le gouvernement ontarien a créé un important comité ministériel chargé d'élaborer une stratégie d'atténuation de la pauvreté dans la province. La ministre responsable, l'honorable Deb Matthews a tenu une série de réunions «sur invitation» à travers la province. Mike Yale et John Rae ont assisté à la deuxième à Toronto. L'AEBC a également déposé un mémoire approfondi, intitulé «A Comprehensive Economic Strategy for Ontarians with Disabilities» qui sera prochainement affiché sur le site Web de l'AEBC à l'adresse http://www.blindcanadians.ca/press_releases. Dans ce mémoire, l'AEBC insiste sur le besoin d'instaurer des programmes de revenu et de main d'œuvre, visant à réduire le niveau chronique de pauvreté qui continue à ronger de trop nombreuses personnes handicapées, citoyennes de cette riche province.


DAWN CANADA DisAbled Women's Network Canada
RAFH CANADA Réseau d'Action des Femmes Handicapées du Canada

Le point sur l'accessibilité des maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence

DAWN-RAFH Canada a obtenu d'extraordinaires et abondantes réponses à son sondage national sur l'accessibilité et l'accommodement (SNAA). En juin dernier, nous avions écrit à toutes les maisons d'hébergement du pays, les priant de participer à une vérification de l'accessibilité de leur établissement et des accommodements fournis.

Si les réponses sont parvenues de tous les coins du pays, nous attendons encore celles de la Saskatchewan et du Nouveau Brunswick. Si vous habitez dans une de ces provinces, encouragez les centres d'hébergement à participer. Nous vous remercions à l'avance de l'aide que vous nous apporterez. Vous préfèrerez peut-être nous aider à effectuer ce sondage dans une autre région. N'hésitez pas à cette fin à communiquer avec Sujata Dey à l'adresse sujatadeyqs@gmail.com. Votre aide est très appréciée, quelle qu'elle soit.

Les résultats de ce sondage seront présentés lors de la Première conférence mondiale des maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence, qui aura lieu du 8 au 11 septembre 2008 à Edmonton. DAWN-RAFH Canada participera à une table ronde sur la violence et les femmes handicapées, en compagnie de représentantes de Women with Disabilities Australia et de la Barbados Association of the Disabled. Nous organiserons également un atelier de meilleures pratiques pour les maisons d'hébergement, principalement axé sur l'optimisation de l'accessibilité de ces refuges et des accommodements requis par les femmes handicapées.


L'Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS)

NEADS et BMO Marchés des capitaux remettent les bourses d'études Action-Éducation

L'Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) et BMO Marchés des capitaux sont heureux d'annoncer les cinq lauréats d'une bourse d'études Action-Éducation 2008: Julie Bomhof, Lisa Pascal, Ashley Shaw, Tracy Teeple et Alexandre Desrosiers. Les bourses remises cette année ont été décernées dans les catégories suivantes: Études collégiales, Études universitaires de premier cycle et Études supérieures, et les récipiendaires ont été sélectionnés en fonction de leur engagement envers un domaine d'études et de leur niveau de participation dans leur communauté. Tous les récipiendaires vont recevoir 3 000 $ pour leurs frais d'inscription et de scolarité.

Julie Bomhof

Julie Bomhof, étudiante au Camosun College, situé à Victoria (Colombie-Britannique) a reçu cette année la bourse dans la catégorie Études collégiales. Elle suit présentement le programme de passage à l'université tout en étudiant pour l'obtention d'un diplôme en musique. Julie est chanteuse, auteure-compositrice et musicienne. Elle a œuvré pendant cinq ans comme bénévole au sein de l'organisme Youth With A Mission en Écosse, y organisant des missions de formation et d'action sociale de courte durée au profit de pays défavorisés. À son retour à Victoria en Colombie britannique, sa ville natale, elle a été diagnostiquée et soignée pour dépression majeure. Cet épisode a été un moment décisif pour Julie, car il lui a permis de découvrir la musicothérapie, laquelle met à profit ses aptitudes naturelles d'aidante et de musicienne. La musicothérapie est une utilisation judicieuse et thérapeutique de la musique dans le but de retrouver, conserver et améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle.

 

Lisa Pascal, étudiante de l'Université Concordia, à Montréal (Québec) est la première récipiendaire de l'année dans la catégorie Études universitaires de premier cycle. Elle termine la deuxième année du programme de baccalauréat spécialisé en psychologie. Lisa agit à titre de mentor auprès de jeunes femmes de sa communauté et offre bénévolement des services de conseil d'appoint au sein d'un organisme communautaire local. Lisa souhaite poursuivre ses études au niveau supérieur et continuer à briller sur le plan scolaire en maintenant un équilibre entre ses objectifs de carrière, la pratique du yoga, de la danse et du reiki et le dévouement dont elle fait preuve envers sa communauté.

Ashley Shaw

Ashley Shaw, étudiante de l'Université McGill, à Montréal (Québec) est la seconde récipiendaire de l'année dans la catégorie Études universitaires de premier cycle. Elle termine la troisième année du programme de baccalauréat spécialisé en sociologie. Ashley aimerait entreprendre des études supérieures et ultimement obtenir un doctorat en sociologie. Ashley est active au sein du milieu universitaire comme bénévole et s'occupe de gérer les médias substituts destinés aux étudiant(e)s handicapé(e)s tout en facilitant l'accès à ces médias. Pendant ses loisirs, Ashley s'intéresse à la musique chorale et chante dans la chorale de son quartier.

Tracy Teeple

Tracy Teeple de l'Université Queen's à Kingston en Ontario (candidate à la maîtrise, Département de génie mécanique et des matériaux) est la lauréate de l'année dans la catégorie Études supérieures. Tracy s'est fixée comme objectif professionnel à long terme de se baser sur ses expériences professionnelles et universitaires pour améliorer le domaine de l'ergonomie et sa pratique. Elle est affiliée au Groupe de recherche en ergonomie de l'Université Queen's, du Human Mobility Research Centre et de l'Advanced Design and Manufacturing Institute. Elle travaille également dans une équipe de chercheurs au sein de l'organisme caritatif Niagara Orthopaedics Worldwide (N.O.W.W.), lequel se consacre à la conception, à l'évaluation et à la mise en marché du produit Niagara FootMC. Tracy a récemment pris part au 12e Congrès international de la Société internationale de prothèse et orthèse (ISPO) au cours duquel elle a présenté son projet de maîtrise.

Alexandre Desrosiers

Alexandre Desrosiers est le premier étudiant professionnel à recevoir une bourse d'études Action-Éducation de NEADS. L'an dernier, Alexandre a obtenu un baccalauréat ès sciences en microbiologie avec mention d'excellence du Campus Macdonald de l'Université McGill. Il termine actuellement sa première année comme étudiant au programme de doctorat en médecine de l'Université de Montréal. Il apprécie grandement les premiers contacts établis avec les patients dans le cadre du programme et, dès qu'il aura obtenu son doctorat en médecine, envisage de se spécialiser en médecine interne générale. Aider les gens dans le besoin est ce qui prime pour Alexandre. Lorsqu'il n'étudie pas, Alexandre aime passer du temps avec sa famille, ses animaux et de ses amis; il pratique régulièrement les arts martiaux.

L'octroi de ces bourses d'études a été rendu possible grâce au soutien financier de BMO Marchés des capitaux par l'intermédiaire du programme Action-Éducation, une initiative qui vise à créer un environnement de travail plus diversifié en soutenant les projets d'études des personnes en ayant le plus besoin. En mai 2006, la NEADS est devenue la quatrième organisation canadienne à recevoir des fonds dans le cadre de la deuxième journée du programme Action-Éducation. Elle a alors annoncé la création des bourses d'études Action-Éducation de NEADS.

«Chacun des cinq récipiendaires d'une bourse d'études Action-Éducation 2008 illustre parfaitement l'essence et les objectifs du programme d'Action-Éducation», a affirmé le président de NEADS, Mahadeo Sukhai. Ils sont engagés dans leurs communautés, consacrent maints efforts à leurs études et se dirigent vers des carrières qui leur permettront de contribuer grandement à la société et de faire une différence dans la vie des gens qui les entourent. Nous reconnaissons leurs réalisations et leur potentiel en leur attribuant ces bourses et nous avons hâte de connaître leurs prochaines contributions.»

«Au nom de BMO, j'aimerais féliciter tous les lauréats des bourses d'études NEADS de l'année 2008», a ajouté Lisa Foote, directrice générale et chef du Conseil sur la diversité de BMO Marchés des capitaux. Grâce à leurs actions et à leurs réussites scolaires, ils servent de modèles à tous ceux qui souhaitent suivre leurs traces. Sans oublier qu'ils contribuent à ouvrir des portes et à repousser les obstacles. NEADS est un organisme précieux, car il travaille notamment à faciliter le passage de l'école au marché du travail pour les étudiants handicapés issus des collèges et des universités. Cette mission est en accord avec les valeurs et la philosophie de BMO, sont orientées vers la création et le maintien d'un milieu favorable de travail équitable pour les employés.»

Pour en savoir plus sur le programme de bourses, veuillez communiquer avec le bureau de la NEADS: Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS), Unicentre, salle 426, Carleton University, Ottawa (Ontario) K1S 5B6, tél.: (613) 526-8008, site Web: www.neads.ca.

ou avec

Kim Hanson, Relations avec les médias, BMO Marchés des capitaux, kim.hanson@bmo.com, tél.: (416) 867-3996

La NEADS reçoit des fonds pour un projet en sciences et technologies

L'Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) est heureuse d'annoncer la mise sur pied d'un programme de deux ans, suite à un accord de financement conclu avec la Fondation Pétrolière Impériale. Le programme «Accroître les opportunités offertes aux étudiants handicapés au niveau postsecondaire dans les domaines liés aux sciences et aux technologies» sera lancé en avril 2008 et prendra fin en mars 2010. La Fondation remettra un total de 120 000 $ à NEADS pour lui permettre de mener à bien ce projet.

Même si de nombreuses études ont été réalisées en vue de dépister les facteurs entravant l'inclusion des étudiants aux programmes de sciences et de technologies, très peu de recherches ont été effectuées pour déterminer les difficultés et les défis auxquels font face les étudiants et les employés handicapés dans ces secteurs. De plus, la mise en valeur de modèles de rôle et d'exemples à suivre en sciences et en technologies n'est pas encouragée; chaque étudiant et chaque enseignant, chaque employé et chaque employeur pourrait croire qu'il est le premier à faire face à cette situation.

NEADS est dans une position privilégiée pour surmonter ces obstacles et aborder les problématiques touchant les personnes handicapées dans le milieu des sciences et technologies, et ce, en misant sur son vaste réseau formé de collèges, d'universités, d'étudiants et de nouveaux diplômés handicapés. Nous n'avons pas l'intention de «réinventer la roue» ni de reprendre des recherches déjà été réalisées. Nous voulons au contraire, - en nous centrant particulièrement sur les étudiants et les employés handicapés dans le secteur des sciences et des technologies et par l'établissement de partenariats, notamment avec des organisations qui font déjà de l'action sociale en sciences et technologies -, tenter de façon novatrice et originale d'ouvrir les portes des programmes et des emplois dans ces domaines aux étudiants handicapés.

Le projet comporte quatre facettes:

  1. L'élaboration d'un guide intitulé «La promotion de carrières dans les domaines de la science et de la technologie auprès des étudiants et des nouveaux diplômés handicapés: exemples à suivre, meilleures pratiques et ressources»
  2. L'organisation d'un atelier ayant pour titre «Éducation et emploi en sciences et technologies pour les handicapés», pendant la Conférence nationale 2008 de NEADS, qui aura lieu à Ottawa;
  3. Des activités de recherche et de développement d'un concept de foire nationale des sciences et des technologies pour les étudiants handicapés pour en faire un outil de diffusion visant à favoriser la participation des étudiants handicapés dans les domaines de la science et de la technologie;
  4. La mise en place d'un réseau d'intervenants et d'organismes qui aura pour mandat de vérifier les résultats de la recherche pendant la préparation du guide et d'élaborer des stratégies de communication, de diffusion et de mise en œuvre de pratiques visant à abolir les obstacles auxquels font face les étudiants handicapés dans les domaines de la science et de la technologie.

    L'Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) est un organisme de bienfaisance reconnu, contrôlé par les consommateurs, ayant pour mandat d'encourager l'autonomisation des étudiants de niveau postsecondaire et des nouveaux diplômés handicapés du Canada. La NEADS préconise une plus grande accessibilité des étudiants handicapés à tous les niveaux, afin qu'ils puissent, en toute équité, bénéficier d'une éducation collégiale ou universitaire, ce qui est le droit de tous les individus.

L'Association appuie également la transition réussie des étudiants et des nouveaux diplômés handicapés vers un emploi dans leur secteur de spécialisation.

La Compagnie Pétrolière Impériale participe depuis 126 ans à la vie des collectivités du Canada. En 2006, elle a versé plus de douze millions de dollars pour contribuer à leur bien-être, poursuivant un mécénat d'entreprise qu'elle a institué dès sa fondation en 1880. En soutenant les organismes qui œuvrent là où nous vivons et travaillons, l'Impériale privilégie les investissements dans les domaines de l'enseignement des mathématiques, des sciences et de l'environnement, de même que dans des programmes municipaux et communautaires dans les secteurs où elle compte des employés et des activités commerciales.

Conférence nationale 2008: Apprendre aujourd'hui, diriger demain

L'Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) a le plaisir d'annoncer que sa Conférence nationale 2008, «Apprendre aujourd'hui – diriger demain», se déroulera du 14 au 16 novembre 2008, à l'Hôtel Delta et Suites d'Ottawa.

La conférence de cette année sera riche en possibilités d'échange pour les étudiants, les groupes de défense des utilisateurs, les fournisseurs de services, les employeurs et tous les intéressés désirant explorer les principaux enjeux de l'égalité d'accès à l'éducation postsecondaire et aux possibilités d'emploi pour les étudiants et diplômés handicapés. Nous invitons les délégués de tout le Canada et de partout dans le monde. La Conférence 2008 a été organisée par un Comité de planification, constitué de membres du Conseil d'administration de NEADS et dirigé par Agnes Tomkow, représentante de l'Alberta.

Les quatre ateliers auront pour thèmes:

  1. Stratégies de recherche d'emploi et compétitivité sur le marché du travail
  2. Amélioration des possibilités dans les domaines liés aux sciences et à la technologie
  3. Solutions pour l'accès aux bibliothèques et aux documents imprimés
  4. Enjeux clés sur le campus : la perspective des étudiants handicapés

La NEADS désire remercier BMO Marchés des capitaux pour sa généreuse contribution, dans le cadre de son Programme ActionÉducation, qui nous permet d'offrir l'atelier intitulé «Stratégies de recherche d'emploi». Cet événement fait partie d'une série d'ateliers qui seront tenus dans tout le pays, entre 2005 et 2009.

L'atelier «Améliorer les opportunités d'avenir des étudiants de niveau postsecondaire et des diplômés handicapés dans les domaines reliés aux sciences et à la technologie» est rendu possible grâce à la contribution financière de la Fondation Pétrolière Impériale, laquelle a accepté d'octroyer les fonds nécessaires à la réalisation d'un projet d'une durée de deux ans portant sur les personnes handicapées dans les domaines des sciences et de la technologie.

Le banquet aura lieu le samedi soir; l'assemblée assemblée générale annuelle et l'élection de notre Conseil d'administration pour 2008-2010 auront lieu le dimanche.

Les personnes qui s'inscriront d'ici le 10 octobre pourront profiter d'un tarif préférentiel de 70 $, pour les étudiants, et de 130 $ pour les autres. Après le 10 octobre, les frais d'inscription seront de 90 $ pour les étudiants et de 170 $ pour les autres. De plus, des billets pour le banquet du samedi soir seront offerts au prix minime de 10 $ chacun.

Les délégués peuvent réserver une chambre à l'Hôtel Delta et Suites d'Ottawa (361, rue Queen), au taux préférentiel pour la conférence de 122 $ la nuitée, plus taxes, en occupation simple ou double. Des chambres sont également disponibles à l'hôtel Radisson (402, rue Queen) au tarif de 110 $ la nuitée plus taxes, en occupation simple ou double.

Les délégués peuvent réserver et payer leur chambre à l'Hôtel Delta et Suites d'Ottawa en appelant sans frais au 1 800-268-1133, ou au 613-238-6000, ou en envoyant un courriel à la responsable des réservations, Mme Carolyn Campeau, à ccampeau@deltahotels.com. Au moment de réserver votre chambre à l'Hôtel Delta et Suites d'Ottawa, mentionnez le code de réservation (GGNEA3) pour profiter du taux préférentiel accordé pour la conférence.

Pour réserver et payer une chambre à l'hôtel Radisson Ottawa – Colline du Parlement, composez sans frais le 1 877-557-5565 ou le 613-236-1133. Au moment de réserver, n'oubliez pas de mentionner le code de groupe NEADS, pour profiter du taux préférentiel pour la conférence. Des chambres accessibles sont disponibles aux deux hôtels sur demande.

Les détails concernant notre appel de conférenciers, le formulaire d'inscription à la Conférence et le formulaire d'information et de mise en candidature, pour ceux qui sont intéressés à s'inscrire dans la course pour l'élection du conseil d'administration, sont offerts sur notre site Internet, au www.neads.ca/conference2008/fr.

Lauréat du Prix du CCD 2008

Stephen McDonnell

Nous sommes fiers d'annoncer que Stephen McDonnell est le lauréat du Prix 2008 du Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD).

Le prix rend hommage à Stephen pour ses années de soutien indéfectible à l'embauche de personnes handicapées et à leur accommodement en milieu de travail. Stephen est également reconnu pour sa contribution exemplaire à la NEADS et à ses projets. Depuis 2005, il agit comme conférencier et participant actif du projet de Forums sur les stratégies de recherche d'emploi, prenant part à des événements tenus dans tous les coins du Canada. Les forums, financés par le programme Action-Éducation de BMO Marchés des capitaux, aident les personnes handicapées qui terminent leurs études postsecondaires à faire la transition vers le marché du travail.

«La NEADS est fière de souligner les contributions personnelles de Stephen au projet des Forums sur les stratégies de recherche d'emploi, a déclaré M. Mahadeo Sukhai, président de l'Association. Nous tenons à reconnaître l'apport de nos amis et partenaires dans la collectivité et dans le secteur privé. Nos meilleurs souhaits accompagnent Stephen dans la poursuite de ses efforts et nous lui offrons ce prix en guise de remerciement pour toutes ses réalisations en faveur de la NEADS.»

Stephen occupe actuellement le poste de conseiller principal – communications externes au sein du groupe financier BMO. Au cours de ses 22 ans de carrière à la banque, il a travaillé sans relâche au recrutement de personnes handicapées et aux mesures d'adaptation destinées à combler leurs besoins. Né à Toronto, Stephen œuvre depuis près de 20 ans comme bénévole. Il est l'ex-président des services communautaires torontois LOFT, offrant des logements, de l'aide et des services de soutien communautaires à des personnes vulnérables et des sans-abri, des aînés, des jeunes à risque et des personnes handicapées. La section torontoise de la Bourse de recherches de la Flamme du Centenaire ainsi que la Société canadienne de la Croix-Rouge ont reconnu que les activités de bénévolat de Stephen s'inscrivaient dans leur stratégie nationale visant à offrir un soutien d'urgence aux itinérants.

En sa qualité de membre du conseil d'administration du AIDS Committee of Toronto, le plus grand organisme de services liés au Sida au Canada, Stephen a pu aborder avec ses collègues des questions relatives à l'aménagement en milieu de travail et à l'emploi. Il a également effectué un mandat au Conseil d'administration du Réseau ontarien de traitement du VIH, une initiative du ministère de la Santé, et a appuyé les divers projets de diversité du Réseau. Stephen a reçu une formation en service de pastorale et en théologie. Il a travaillé à Ottawa, à Toronto et dans les neuf comtés nordiques du Mississippi, aux États-Unis.

La NEADS est un organisme national s'efforçant de promouvoir le plein accès de tous les étudiants canadiens handicapés à l'enseignement postsecondaire. De plus, NEADS appuie le passage de l'école au marché du travail pour les diplômés handicapés issus des collèges et des universités.

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter à notre bureau national:

Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS)
Salle 426 Unicentre, Carleton University
Ottawa, Ontario, K1S 5B6
Tél. (613) 526-8008
www.neads.ca

Calendrier des événements, en ligne

L'Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) est heureuse d'annoncer le lancement d'une nouvelle composante de son site Web: le calendrier en ligne des événements. Sous forme de guichet unique, ce calendrier contiendra des informations sur de prochains événements pertinents pour nos groupes d'intérêt, principalement ceux issus de la collectivité des personnes handicapées, du milieu de l'enseignement et du secteur de l'emploi.

La NEADS accepte les soumissions des organismes et des particuliers. Les événements doivent être pertinents pour nos membres et seront vérifiés avant d'être affichés. Pour proposer un événement, consultez notre site Web et remplissez le formulaire approprié. À l'adresse http://www.neads.ca/fr/about/events/add_event.php?id=.