Flagrant mépris de la Loi sur l'aide médicale à mourir : Le Conseil des Canadiens avec déficiences est alarmé !

Pour distribution immediate | 28 juillet 2017

« Le Conseil des Canadiens avec déficiences est profondément choqué et consterné par une nouvelle de Terre-Neuve et  il exhorte les personnes en situation de handicap et leurs partisans à se prononcer sur les enjeux inhérents à ce cas,  a déclaré la présidente Jewelles Smith. »  En effet, en novembre dernier, un médecin a proposé à Sheila Elson  de  lui fournir l’aide médicale à mourir (AMàM) pour sa fille atteinte de  spina bifida et de paralysie cérébrale.  À l’époque, la jeune Candace Lewis, âgée de 25 ans, était en phase terminale.   Elle a récupéré depuis!   

« À l’instar de la Coalition of Persons with Disabilities in Newfoundland, le CCD est alarmé par cette affaire qui démontre le peu de valeur accordé par un professionnel de la santé à une personne handicapée et son flagrant mépris des procédures d’application de la Loi sur l’aide médicale à mourir, a souligné Rhonda Wiebe, coprésidente du Comité d ‘éthique en fin de vie du CCD.  La Loi stipule clairement que l’aide médicale à mourir doit être volontairement demandée par une personne, en son propre nom et non au nom d’autrui.   La suggestion ne peut provenir du médecin ; elle doit émaner du patient afin de prévenir toute influence abusive et toute coercition. Cette situation met en exergue les inquiétudes des défenseurs des personnes handicapées quant à la détermination « du problème de santé grave et irrémédiable », puisque Candace Lewis, la jeune femme au centre de cette affaire, a  depuis récupéré. » 


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Pour plus d’informations contacter:
James Hicks, coordonnateur national
Conseil des Canadiens avec déficiences
james@ccdonline.ca.